meuh..heu???.!!!
Après la Vache folle, la Vache pollueuse.... Une
vache, en apparence, est un animal paisible et inoffensif. Mais ne vous
y fiez pas, c’est en réalité une véritable arme de destruction massive
du climat : ses éructations seraient responsables de 18 % des émissions
mondiales de méthane ! Un gaz dont le pouvoir réchauffant est 20 fois
supérieur à celui du gaz carbonique. Les ruminants participeraient
ainsi à 3 % de l’effet de serre global. Plus polluants que le trafic
aérien !
Autre comparaison : en France, où les vaches sont responsables de 5 %
des émissions de gaz à effet de serre, les rots de la population bovine
produisent deux fois plus de pollution pour l’atmosphère que les 14
raffineries du pays. Mais comment cela se peut-il ? C’est une question
de rumination… les bovins mangent des végétaux (herbe, luzerne, foin…)
sans les mastiquer et les stockent dans la panse. Puis la nourriture
passe dans le bonnet, où elle est transformée en petites boules.
Plusieurs heures après, la vache les ramène de l’estomac à la bouche et
se met à ruminer. Enfin, elle finit son processus de digestion en
avalant le tout, direction le feuillet et la caillette.
Et la dangereuse production de méthane dans tout ça ? Le gaz se forme
dans la panse, la première partie de l’estomac. Les aliments ingurgités
sont transformés par l’organisme en glucose qui fermente et produit à
son tour des acides gras volatils, du dioxyde de carbone et du
dihydrogène. Les acides gras fournissent de l’énergie, mais l’excès de
dihydrogène doit être éliminé car il est nocif pour l’estomac.
Intervient alors pour cela le dioxyde de carbone. La réaction chimique
finale qui en résulte est une production de méthane qui passe dans le
sang, puis les poumons, avant d’être expulsé dans l’atmosphère par voie
orale (dans 95 % des cas, ce qui remet en cause l’idée reçue selon
laquelle la pollution bovine est causée par les flatulences).
« Dépolluer les vaches »
Une vache laitière de 600 kilos peut
ainsi émettre jusqu’à 600 litres de méthane par jour, à raison d’un rot
chaque minute. Alors les chercheurs travaillent sur la question. Depuis
longtemps déjà. 20 ans, par exemple, pour l’Institut national de la
recherche agronomique. Au départ, le seul souci des industriels de
l’agroalimentaire était la rentabilité de leur produit : le méthane est
en effet une perte d’énergie pour l’animal et plus il rote, moins il
produit de viande. Mais aujourd’hui, l’urgence écologique est devenue
aussi importante que la loi du marché et les professionnels se
mobilisent.
Beaucoup de suggestions ont été faites : réduire le cheptel de bovins,
les priver de fourrage pour les nourrir de granulés secs, ou, plus
idiot, les équiper d’un œsophage catalytique. Pourquoi pas une taxe
carbone sur la vache ? Une invention récente pourrait cependant se
révéler intéressante : il s’agit d’un aliment développé par le groupe «
Sanders Nutrition animale » qui réduit la production de méthane
engendrée par les bactéries de la panse. Mise au point cet été, la
nourriture agit en fait sur les bactéries qui fabriquent le gaz en les
remplaçant par d’autres, plus « propres ». L’entreprise affirme pouvoir
faire chuter les émissions de 40 %. Espérons que cette solution soit la
bonne, car, dans cette histoire, on ne sait plus qui rumine le plus.
je ne sais pas vous...mais moi, çà me laisse perplexe.... amusée....et morte de rire...désolé messieurs les scientifiques es-vache mais là...quand même...on frise le ridicule..et pendant ce temps là....
elle rit....;)
mais jusqu'où iront-ils???